Aujourd’hui, j’ai commencé ma formation de coach familial avec l’Institut de Nancy Doyon (Québec) et j’ai rencontré mes futures collègues: oui, que des femmes. L’éducation et la famille: des questions uniquement réservées aux femmes? Inutile de gloser là-dessus.
J'ai poussé la porte de la salle virtuelle et je suis entrée avec impatience. Dans cette salle, ce sont des histoires de vie mouvementées, parfois très dures; des deuils, des violences psychologiques. Des parcours de vie riches, mais parfois la sensation d’être bloquée dans un cadre professionnel trop strict.
Pour toutes, l’envie d’apporter sa touche, sa ‘couleur’, pour aider les familles et pour aider les enfants. Peut-être le besoin d’apaiser cet enfant qu’on a été et qui n’a pas pu être consolé en son temps. Envie de se sentir utile. Comme une soudaine envie de faire front à cette morosité ambiante, à la souffrance du monde.
Dans cette salle virtuelle, ce sont des histoires de femmes, des histoires universelles de mamans en difficulté avec leurs ados, des histoires de quête personnelle.
Magie du virtuel. Partager des vécus et des émotions, au-delà d’une distance qui n’existe plus. Partages de doutes, de questions, partage d’une humanité commune, au-delà des différences de points de vue.
Magie du virtuel. Des moments si réels.
Le coaching familial, c’est une approche tellement pleine de respect pour les enfants et les adolescents. Ces enfants et ces ado qui sont parfois ballotés d’une école à une autre, rejetés, punis. Ces ado qui ne se sentent ni écoutés ni compris par leurs parents. Ces enfants qu’on appelle ‘opposants’, à qui l’on appose des qualificatifs et des troubles multiples….
Et cette sensation que derrière toutes ces histoires, se cache l’amour. Mais un amour lointain, qui ne sait plus comment se faire entendre, comment s’exprimer. Derrière ces histoires, il y a des souffrances.
Alors oui, je suis tellement contente de faire partie de ce groupe, d’être une ‘coach familial certifiée’ en devenir. D’espérer ‘changer le monde, un enfant à la fois’ (Nancy Doyon).
Février 2022, Atlanta
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